C'est dans le Bureau oval de la Maison Blanche, que le président des Etats-Unis, George Bush, a reçu le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, pour un entretien qui a duré quarante minutes.
Le président Vaclav Klaus avec le président George Bush, photo: CTK
Le président de la République tchèque, en poste depuis deux ans et en dépit de quelques brèves rencontres avec le président des Etats-Unis, n'avait pas encore eu l'honneur d'être l'hôte de la Maison Blanche. Vaclav Klaus était en visite privée aux Etats-Unis, pour présenter son nouveau livre, et l'invitation de George Bush fut aussi rapide que surprenante. Il parait que la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Condoleezza Rice serait l'instigatrice de la rencontre, pour réparer le faux-pas commis par la Maison Blanche sur son site internet : sur la photo du récent sommet de l'OTAN, à Bruxelles, Vaclav Klaus, près de George Bush, était présenté comme Ivan Gasparovic, le président slovaque. Quoi qu'il en soit, le président tchèque a pu s'entretenir avec son homologue américain, sur les sujets les plus divers : des problèmes du monde actuel à la crise gouvernementale en Tchéquie. A l'issue de la rencontre, Vaclav Klaus, déclarait :
« Nous avons développé les thèmes dont nous avions déjà parlé, lors de nos précédentes conversations. Je lui ai remis le livre qui a été publié aux Etats-Unis, lundi à Dallas. Nous avons discuté des questions fondamentales de la politique mondiale. Je pense que pour le président américain et pour nous aussi, le thème primordial est le Proche-Orient, la situation au Liban. Nous avons discuté longtemps de la situation en Europe, nous avons parlé longtemps de la situation en République tchèque, y compris de la récente crise gouvernementale. Je pense que c'était une rencontre très amicale dans le Bureau oval, et je me réjouis de pouvoir y revenir ».
Le président Vaclav Klaus, photo: CTK
En ce qui concerne la question de la crise gouvernementale en Tchéquie, Vaclav Klaus a dû informer George Bush que, d'après la Constitution tchèque, le chef de l'Etat n'avait pas le pouvoir d'imposer, par exemple, des élections anticipées. Le caractère « amical » de la rencontre des deux hommes d'Etat, dans le Bureau oval de la Maison Blanche, ressort aussi de la manière dont elle s'est déroulée : en langue anglaise et sans interprète. Par contre la question des visas américains pour les ressortissants tchèques n'a pas été évoquée lors de cet entretien qui, selon les diplomates, devrait être un prélude à une première visite officielle deVaclav Klaus, à Washington.
