Vaclav Havel au Vatican

Président tchèque, Vaclav Havel, avec le pape Jean-Paul II, photo: CTK

La rencontre avec le pape Jean-Paul II, au Vatican, a été l'un des points forts de la visite officielle du Président tchèque, Vaclav Havel, d'abord en Italie, puis, à Malte.

Président tchèque,  Vaclav Havel,  avec le pape Jean-Paul II,  photo: CTK
Ce samedi, c'était la troisième rencontre, déjà, de Vaclav Havel avec le pape Jean-Paul II, au Vatican. La dernière en date a été celle de 1999, à l'occasion de laquelle un sapin de Noël tchèque a été installé sur la place Saint-Pierre. Le pape, lui, a également visité les pays tchèques à trois reprises. Prague l'a reçu, pour la première fois, du temps encore de l'existence de la République tchécoslovaque, au lendemain de la chute du régime communiste. Une Prague en liesse et en euphorie...

«En dépit de ses problèmes de santé, le pape est un esprit brillant et sa mémoire est telle que l'on pourrait la lui envier ». C'est ce que Vaclav Havel a déclaré, à l'issue de leur tête-à-tête, qui a duré près d'un quart d'heure. La situation, en République tchèque et dans d'autres pays d'Europe centrale, a été le principal thème de leur conversation menée en tchèque et en polonais, deux langues qui se comprennent assez facilement. Pour Vaclav Havel, le démon du nationalisme plane au-dessus de la région en question. Ceci dit, il demeure optimiste, et c'est dans ce sens qu'il a assuré le pape.

Vaclav Havel a profité de sa visite au Vatican pour rencontrer, aussi, le cardinal Angelo Sodano. Ils ont discuté des préparatifs d'un accord, entre la République et le Vatican, qui réglerait les relations entre l'Eglise catholique et l'Etat. Rappelons que la République tchèque est l'un des rares pays postcommunistes à ne pas avoir conclu, jusque-là, d'accord avec le Vatican. Le président tchèque espère une proche solution de ce manque. Tout indique que l'accord serait rédigé, avant encore les législatives de juin prochain. La tâche de l'adopter incombera, toutefois, à la Chambre nouvellement composée, donc aux députés issus de ces législatives.