Prague et Ankara se félicitent de leurs « excellentes » relations

Le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül avec son homologue tchèque Cyril Svoboda, photo: CTK

Même si la position tchèque à propos de l'éventuelle adhésion de la Turquie à l'Union européenne n'est pas encore clairement établie, les relations entre Prague et Ankara sont au beau fixe. Alors que le chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, s'entretenait, mardi, à Berlin, avec le président français, Jacques Chirac, et le chancelier allemand, Gerhard Schröder, son ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül, se trouvait, lui, dans le même temps, en République tchèque, où il a effectué une visite de deux jours.

Le ministre des Affaires étrangères turcs Abdullah Gül avec son homologue tchèque Cyril Svoboda,  photo: CTK
Au-delà de l'accord trouvé visant à simplifier les procédures d'obtention de visas pour les ressortissants tchèques et turcs désirant se rendre dans l'un des deux pays, les négociations relatives à l'entrée de son pays dans l'UE constituaient l'objet principal de la visite du chef de la diplomatie turque.

Abdullah Gül a donc abordé le sujet avec son homologue tchèque, Cyril Svoboda, mais aussi avec le président de la Chambre des députés, Lubomir Zaoralek. Ce dernier a rappelé que la République tchèque n'était pas favorable à une consultation par référendum au terme des négociations d'adhésion dans les pays de l'UE, mesure envisagée notamment par la France. « Nous ne voulons pas que des conditions différentes à celles qui ont été les nôtres soient mises en place pour la Turquie », s'est justifié Lubomir Zaoralek. Quant au président de la République, celui-ci a récemment déclaré très clairement qu'il ne voyait pas « la moindre objection à ce que la Turquie devienne membre de l'UE ».