Négociations tendues sur la composition du cabinet Gross
Depuis que, le 2 juillet dernier, Vaclav Klaus l'a chargé de former un nouveau gouvernement, Stanislav Gross se démène pour conclure des accords avec ses partenaires de la "nouvelle-vieille" coalition, comme la définissent les médias tchèques. Pourquoi "nouvelle-vieille" ? Parce qu'il s'agit de la même coalition que celle formée par Vladimir Spidla, au lendemain de sa victoire surprise aux élections législatives de 2002.
"Toutes nos propositions, considérées la veille comme envisageables par les sociaux-démocartes, sont aujourd'hui refusées. C'est pourquoi les chrétiens-démocrates restent sur leur position initiale et maintiennent leur souhait de poursuivre les discussions avec les partenaires de la coalition. Notre offre est sur la table, elle est à prendre ou à laisser."
Selon les derniers développements, le jeune Premier ministre aurait renoncé à placer Pavel Telicka à la tête de la diplomatie et laisserait aux chrétiens-démocrates les trois portefeuilles qui leur avait été attribués à l'origine par Vladimir Spidla.Même si les noms des prochains ministres ne sont pas encore tous connus, on sait déjà que la moyenne d'âge du cabinet Gross ne sera pas très élevée. Comme le Premier ministre, deux autres probables futurs membres de ce cabinet n'ont pas encore fêté leur 35è anniversaire.