Les réactions à l'attitude des représentants tchèques sont, plutôt, critiques

Le président de la  République, Vaclav Klaus, et le ministre de la Défense, Jaroslav Tvrdik, photo: CTK

Les quelque réactions à la décision du Conseil de sécurité de l'Etat qui sont apparues sont, plutôt, critiques.

Le président de la République,  Vaclav Klaus,  et le ministre de la Défense,  Jaroslav Tvrdik,  photo: CTK
Selon Petr Necas, vice-président de l'ODS, principal parti de droite en opposition, il s'agit là d'une attitude alibiste. La République tchèque devrait se mettre du côté des Etats-Unis et devenir ainsi un membre de la coalition des pays qui soutiennent l'intervention contre le régime de Saddam Hussein.

Jan Jandourek, dans le journal Mlada fronta Dnes, dénonce le manque d'une position claire de la représentation tchèque. Pour lui, il n'y a que deux possibilités : soit les représentants tchèques ont une opinion qu'ils craignent de communiquer, soit, ils n'en ont pas et ont peur de l'avouer. « Il y a des opinions qui ont plus de poids avant qu'après »,écrit-il et de continuer, je cite : « Les propos du président de la République sont aussi source de déception. Son voeu que l'opinion des politiciens sur la solution de la crise irakienne réponde à la voix dominante de l'opinion publique tchèque, n'est pas vraiment digne d'un homme d'Etat ».

Adam Cenry souligne, dans Hospodarske noviny, que la situation actuelle apporte des dilemmes lourds à la République tchèque. Il écrit : « La discussion est d'autant plus difficile que les politiciens ont négligé un débat public sur la politique étrangère et de sécurité. C'est le fruit de leur provincialisme ou alibisme ».