Les métiers traditionnels tchèques se présentent à Paris

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C’est en présence du ministre de la Culture tchèque Václav Jehlička que le directeur général de l’UNESCO Koïchiro Matsuura, accompagné par le délégué permanent de la République tchèque auprès de l’UNESCO Petr Janyška, ont inauguré mardi soir l’exposition Homo Faber consacrée aux métiers traditionnels, en présence de quelques artisans tchèques qui vont travailler en public pendant toute la durée de l’exposition, à savoir jusqu’au 25 février. Correspondance de notre Jiří Slavíček:

La salle des Pas-Perdus du siège parisien de l’UNESCO où se tient cette exposition était pleine. Dans l’esprit des organisateurs, cette manifestation intitulée Homo Faber se propose non seulement "de faire connaître la beauté modeste des produits fabriqués par les titulaires du label tchèque Porteur de tradition des métiers populaires" mais surtout de saluer les six mois de la présidence de l’Union européenne assurée pour la première fois par la République tchèque.

Au cours de la soirée de présentation, on était loin de la controverse provoquée par l’Entropa à Bruxelles qui a accompagné l’inauguration de cette œuvre de David Černý. L’exposition Homo Faber à Paris présente la production de l’artisanat tchèque beaucoup plus consensuelle que l’œuvre de David Černý et à la différence des déclarations politiques des uns et des autres, elle provoque une satisfaction souriante de l’ensemble de ses visiteurs.