Les adoptions à distance sont populaires en République tchèque

Photo : http://www.hk.caritas.cz/adopce.php

L'Inde, l'Ouganda, la Lituanie et, tout dernièrement, la Biélorussie. La liste des pays avec lesquels la République tchèque réalise ce que l'on appelle « les adoptions à distance » est longue, beaucoup plus longue que celle que nous venons de mentionner. Le projet est organisé depuis plus d'une dizaine d'années par la Charité de Prague. En dix ans, elle a trouvé les « parents » ou, si vous voulez, les sponsors à plus de 10 000 enfants nécessiteux. Les moyens financiers accordés servent avant tout à leur formation et à l'enseignement. Jarka Gissubelova a profité d'un récent séjour à Prague de Georges Ayeni, coordinateur du projet Adoption à distance au Bénin pour en savoir plus sur la manière dont ce programme se met en valeur dans ce pays africain.

« J'ai pensé à ce que que l'on pourrait faire pour le pays, parce que j'ai fait beaucoup de voyage à l'intérieur du Bénin et dans d'autres pays africains. J'ai pu constater que la population paysanne souffre, vit totalement d'une aide humanitaire. Alors j'ai pensé qu'il fallait les aider à s'autodévelopper. L'idée m'est venue de créer une association au Bénin, Aide au développement durable à la base. J'ai trouvé pour cela des partenaires tchèques. La première collaboration, c'était le projet d'adoptions à distance que je coordonne avec mes collaborateurs et partenaires. Il s'agit de trouver des parrains tchèques aux enfants nécéssiteux qui ont vraiment besoin d'un coup de main pour aller à l'école, pour connaître une éducation ce que leurs parents n'avaient pas la chance d'avoir. Il y a aujourd'hui, sous cette forme, trente-cinq enfants inscrits à l'école au Bénin... Les données concernant les enfants qui ont vraiment besoin d'aller à l'école sont disponibles sur Internet. Lorsqu'un parent tchèque ou slovaque veut adopter un enfant béninois, il contacte l'un de nos collaborateurs et, dès ce moment, cet enfant est parrainé ».