Le président de la République, Vaclav Klaus, a été reçu à l'Elysée

Jacques Chirac et Vaclav Klaus, photo: CTK

Le mois de juillet paraît être opportun pour les séjours des présidents de la République tchèque en France. Vaclav Havel a choisi, l'année dernière, cette période pour se rendre à Paris et, ensuite, à Avignon - un séjour écourté pour cause de maladie. Ce début de la semaine a vu à Paris, pour deux jours, l'actuel président de la République Vaclav Klaus.

Jacques Chirac et Vaclav Klaus,  photo: CTK
La visite officielle de Vaclav Klaus, à Paris, ce mardi et mercredi, avec un volet politique et un volet économique, a été précédée par une interview du président tchèque pour Le Figaro, dans laquelle il critique la Constitution européenne. Cette interview a probablement reçu plus d'échos dans la presse tchèque de ce mercredi que la visite elle-même. Le quotidien Pravo titre: « Klaus en France : je ne veux pas de passeport européen » : il s'agit d'une citation de l'interview en question et qui aurait semé une petite discorde au sein même de la délégation tchèque à Paris. Selon le journal, en effet, Jan Kohout, vice-ministre des AE qui accompagnait M. Klaus a Paris, a eu une réaction laconique : « C'est un avis personnel, moi, je me réjouis à l'idée de posséder un passeport européen ». Le quotidien Lidove noviny, lui aussi, réserve une grande place aux critiques formulées par Vaclav Klaus à l'adresse de l'Union européenne dans Le Figaro.

Vaclav Klaus et Jean-Pierre Raffarin,  photo: CTK
En revanche, aucune discorde ne semble avoir assombri le tête-â-tête entre Vaclav Klaus et Jacques Chirac. Les médias tchèques remarquent pourtant que la rencontre au palais de l'Elysée a été de quinze minutes plus courte que prévu. Les conversations que Vaclav Klaus a eues avec les politiciens français, dont M. Jean-Pierre Raffarin, ont porté en premier lieu sur l'intégration européenne. Une occasion pour lui d'assurer ses interlocuteurs de ce que « La République tchèque veut être un pays membre standard de l'Union européenne ».

Avant de rentrer à Prague, ce mercredi, Vaclav Klaus a fait une intervention au siège parisien de l'OCDE.