Le Premier ministre tchèque à Bruxelles

Milos Zeman

Le Premier ministre tchèque, Milos Zeman, a participé à la conférence des pays candidats à l'entrée à l'Union européenne, à Bruxelles. Détails par Alain Slivinsky.

UE
La conférence intitulée « Les idées des pays candidats sur l'avenir de l'Union européenne » a été organisée par le Premier ministre belge, Guy Verhofstdat. Les chefs des gouvernements ou les ministres des Affaires étrangères, de tous les pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne, étaient présents. Quelle est donc l'idée du chef du gouvernement tchèque, Milos Zeman, sur l'avenir de l'Europe unie ? A l'Union européenne, devrait adhérer un nombre moins important de pays candidats en une seule fois. Sinon, l'Union pourrait être menacée d'un affaiblissement et même de dégénérescence.
Milos Zeman
Selon le Premier ministre tchèque, un trop grand nombre de nouveaux membres pourrait conduire l'Union européenne à revenir, seulement, à l'idée d'une zone de marché libre. Milos Zeman pense que l'Union ne se dirige pas vers un « grand boum », donc l'adoption de 10 nouveaux membres. Le chef du gouvernement tchèque affirme, aussi, que l'Union donnera la priorité aux candidats économiquement forts, à ceux qui ne demanderont pas trop de moyens financiers, de subventions venant de son budget, par exemple, pour l'agriculture. Milos Zeman a cité trois pays qui sont les candidats les plus chauds : la Tchéquie, la Hongrie et la Slovénie. Au sein de l'Union, la Tchéquie devrait, selon le Premier ministre tchèque, coopérer avec les petits et moyens pays, pour maintenir l'équilibre avec les grandes puissances. Ce n'est pas une critique de ces dernières - affirme Milos Zeman. Il a déclaré : « Je suis pour une Europe fédérative, une Europe qui pratiquera une politique commune, non seulement dans la sphère économique, mais aussi dans le domaine social, l'écologie, la défense ou les affaires étrangères ». Le chef du gouvernement tchèque est persuadé que l'Europe devrait posséder sa constitution. Elle pourrait être basée sur la Charte des droits fondamentaux. A l'issue de la conférence de Bruxelles, Milos Zeman a déclaré qu'il était ravi qu'une grande partie des participants, représentants les pays candidats, étaient du même avis que lui.