Le "oui"à l'Europe n'est que le début

Le "oui" tchèque à l'adhésion de l'Union européenne n'est que le début. Le chemin qui nous attend sera semé d'embûches et le gouvernement tchèque aura encore pas mal de problèmes à résoudre. Parmi ceux-ci, la réforme des finances, dont, selon certains, dépend la survie du gouvernement Spidla. En effet, beaucoup de députés sociaux-démocrates et unionistes, sans parler de l'opposition, s'opposent radicalement à plusieurs mesures de la réforme proposée. Les syndicats, appuyés par une partie des sociaux-démocrates, préparent même des manifestations massives. Pour éviter l'échec de la réforme, Vladimir Spidla envisage de présenter les lois de la réforme personnellement, car ainsi, certaines d'entre-elles ont plus de chances d'être adoptées, tout en comptant toutefois sur le soutien des communistes. Cette tactique est inacceptable pour les unionistes qui menacent de quitter le gouvernement. Le Premier ministre fera donc tout son possible pour que la réforme des finances soit adoptée par le Parlement. Sinon, il est prêt à démissionner.

Auteur: Astrid Hofmanová
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