Le cinéma tchèque au bord de la Croisette

Tout comme les deux années précédentes, le cinéma tchèque est présenté dans le pavillon tchéco-slovaco-polonais, au Marché du Film de Cannes.

'Restart'
Ce pavillon se veut être une vitrine du cinéma tchèque contemporain. L'année dernière, par exemple, le réalisateur Jiri Menzel y a présenté son projet d'adaptation du roman de Bohumil Hrabal, « Moi qui ai servi le roi d'Angleterre » (le film est actuellement en tournage). Cette fois-ci, les professionnels du cinéma auront l'opportunité de voir plusieurs films de jeunes réalisateurs qui commencent à se faire une place au soleil en République tchèque : à savoir Julius Sevcik, 28 ans, qui présente au marché son premier long métrage « Restart », un film tourné dans le style de « Lola court » de Tom Tykwer. Le film est produit par Axman Production, dont la représentante, Karla Stojakova, participe à Cannes à l'initiative Producers on the Move, une rencontre européenne des talents à découvrir, dans le domaine de la production, que l'on pourrait comparer aux Shooting Stars à la Berlinale. D'autres films encore seront projetés, dans les jours qui viennent, au pavillon tchèque à Cannes : Blizko nebe (« Close to Heaven ») de Dan Svatek, la comédie Raftaci (« Rafters »), qui remporte un immense succès auprès du jeune public, ou encore un tout nouveau film qui domine, en ce moment, le box-office tchèque, la comédie « Ucastnici zajezdu » (« Holiday Makers ») de Jiri Vejdelek.
Eva Holubova  (à gauche)
L'actrice Eva Holubova a reçu, pour ce film qui raconte les vacances d'un groupe de touristes tchèques en Croatie, le prix d'interprétation féminine, début mai, au festival de Tribeca, à New York.

Le 22 mai aura lieu, toujours dans le cadre du Marché du Film de Cannes, une rencontre de professionnels des cinémas tchèques et luxembourgeois. Au total, une quarantaine de distributeurs et producteurs tchèques participent au festival.

Auteur: Magdalena Segertová
mot-clé:
lancer la lecture