Le cardinal Tomas Spidlik: le nouveau pape devrait être un homme du dialogue.

Le cardinal Tomas Spidlik
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C'est au cardinal tchèque Tomas Spidlik qu'on a réservé l'honneur d'avoir le dernier mot devant l'assemblée des cardinaux qui se sont réunis dans la Chapelle Sixtine au Vatican pour élire le nouveau pape.

Originaire de Boskovice en Moravie, Tomas Spidlik a déjà dépassé 80 ans et ne peut pas figurer parmi les cardinaux électeurs. Son autorité parmi les dignitaires de l'Eglise est néanmoins évidente. Auteur de nombreux articles et études sur la spiritualité de l'Est européen, artisan du rapprochement entre l'Est et l'Ouest chrétiens, partenaire recherché dans le dialogue oecuménique, il était un de ceux qui pouvaient considérer Jean-Paul II comme leur ami. Les cardinaux l'ont choisi parmi vingt candidats pour prononcer juste avant le début du conclave et la fermeture de la Chapelle Sixtine l'exhortation finale, c'est-à-dire une réflexion qui pourrait jouer un rôle important dans l'élection du future pape. Le contenu de ce discours est secret et ne sera pas révélé dans son ensemble même après le conclave.

La Chapelle Sixtine,  photo: CTK
Interrogé par la radio publique tchèque à propos de l'orientation que l'Eglise catholique devrait désormais adopter et qui serait le meilleur candidat au Saint-Siège, le cardinal Spidlik a dit :"En ce qui concerne les gens que je connais, je dirais que cela pourrait être plutôt un Italien. Les Italiens sont très capables et ont une grande largeur de vues. Ils finissent par dire: va bene. Le conclave est fermé afin que les cardinaux ne parlent à personne à l'extérieur, mais qu'ils se parlent entre eux et aient l'occasion de se connaître pour pouvoir dire à la fin: je crois qu'il faut élire celui-là. Aujourd'hui nous n'avons pas besoin de quelqu'un qui aurait de nouvelles idées, mais il nous faut un homme du dialogue, une personnalité qui ne serait pas fermée, qui serait capable de nouer une communication personnelle."