La formation d’un nouveau cabinet de coalition confié à Petr Nečas

Petr Nečas et Václav Klaus, photo: CTK

Petr Nečas, leader du Parti civique démocrate (ODS) qui s’est placé deuxième aux élections législatives de la semaine écoulée, derrière le Parti social-démocrate (CSSD), a été chargé par le président de la République de former le futur cabinet de coalition.

Petr Nečas et Václav Klaus,  photo: CTK
La décision qui a été annoncée ce vendredi matin au Château de Prague n’a guère surpris. Compte tenu de la majorité des 118 voix dont disposeront à la Chambre des députés les trois partis de droite, il était clair que seul Petr Nečas avait une chance réelle de former un cabinet de coalition majoritaire et en plus, d’atteindre ce but assez rapidement. Toujours ce vendredi matin, le président de la République a informé de cette décision Bohuslav Sobotka, leader intérimaire des sociaux-démocrates, qui est pour la première fois, le seul vainqueur des législatives auquel Václav Klaus n’a pas voulu confier, ne serait-ce que pour respecter l’usage, la formation d’un gouvernement.

Petr Nečas,  photo: CTK
Au bout de deux semaines, Petr Nečas sera appelé à informer le chef de l’Etat du déroulement et des progrès atteints dans les négociations menées par les trois partis, ODS, TOP 09 et Affaires publiques.

« Nous allons travailler durement, systématiquement et avec beaucoup de persévérance pour offrir à ce pays un projet gouvernemental qui puisse lui profiter. Stopper l’endettement, lutter contre la corruption, encourager la croissance économique, renforcer l’Etat de droit, telles sont nos principales priorités. »

Alors que les négociations entre les équipes des trois partis sont en cours, les médias s’interrogent déjà sur certaines mesures que les Tchèques auront très probablement à affronter dans un proche avenir. Dans son édition de ce vendredi, le quotidien économique Hospodářské noviny prédit que «la coalition veut annuler les lois anti-marché ». Une modification importante du code du travail profitant aux entreprises et sur laquelle les partis semblent avoir désormais trouvé un consensus, représente un des pas très concrets s’inscrivant dans cette perspective.