José Cura, star du festival international de Český Krumlov

José Cura, photo: CTK

Arrivée en République tchèque d’une star de l’opéra, le ténor argentin José Cura. Il est en concert à deux reprises dans le cadre du festival international de musique de Český Krumlov. Juste avant de se rendre dans la jolie ville de Bohême du sud il a parlé du programme au micro de Radio Prague :

José Cura,  photo: CTK
« Vous pouvez être sûr que je vais faire de mon mieux pour que les gens dans le public passe du bon temps. Mais après, il y a tous les imprévus, comme la pluie ou la canicule qui va nous écraser sur scène et qui va mettre les musiciens de mauvaise humeur. Ce sont les éléments incontrôlables, mais nous allons donner le meilleur de nous-mêmes. »

Le ténor argentin, qui a une formation de chef d’orchestre et qui a déjà dirigé en chantant, va passer quelques jours à Český Krumlov pour profiter du cadre :

Český Krumlov
« Je vais y passer toute une semaine. J’ai un jour de libre avant le deuxième concert et après plusieurs jours pour visiter le coin et tout voir, je me réjouis parce que tout le monde m’a dit que Český Krumlov c’était aussi beau qu’une carte postale. »

Dans une moindre mesure que le regretté Charles Mackerras, José Cura est aussi un fin connaisseur de la musique tchèque et de ses célèbres compositeur :

José Cura
« Comme tout le monde le sait, j’ai pratiquement commencé ma carrière avec Leoš Janáček. J’ai également fait un enregistrement des Chants d’amour et de la neuvième symphonie d’Antonín Dvořák à l’occasion du centenaire de sa mort en 2004. Jusqu’ici c’est mon principal lien avec la musique tchèque. Ce n’est pas grand’ chose, mais c’est compliqué. Si je dirige, ça va, mais si je chante, c’est très très difficile de chanter en tchèque parce que je ne parle pas la langue. J’ai enregistré les Chants d’amour ici à la Radio publique tchèque. C’était un cauchemar d’essayer d’apprivoiser cette langue. Je voulais le faire ici à Prague pour être entouré de Tchèques. Tout le monde parlait tchèque, l’environnement, les techniciens étaient tchèques, donc je respirais en tchèque... »

www.festivalkrumlov.cz