Fin du Xe congrès de la CES

Emilio Gabaglio (Photo: CTK)

La semaine qui vient de s'écouler aura été marquée, à Prague, par le Xe Congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) devant lequel Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention européenne, a présenté le nouveau projet de constitution européenne. Les sentiments d'Emilio Gabaglio, secrétaire général sortant de la CES, au micro d'Omar Mounir.

Emilio Gabaglio  (Photo: CTK)
« Je dirais que la CES a affirmé toute sa volonté et sa force d'être un acteur déterminant sur la scène sociale européenne et de se battre pour faire en sorte que la nouvelle Europe élargie soit une Europe de progrès économique et social, une Europe démocratique et soucieuse des intérêts des salariés et des plus démunis, une Europe de solidarité, une Europe de paix.

Je pense que la nouvelle équipe doit absolument agir vite et fort pour éviter tout dérapage par rapport au modèle social européen. Il y a des luttes sociales en cours dans plusieurs pays qui visent la défense des droits fondamentaux des salariés, il faudra s'appliquer à ça.

L'autre élément, c'est faire en sorte que la Convention européenne livre une constitution de la nouvelle Union européenne élargie qui soit parfaitement apte à nous conduire à une Europe de progrès et de solidarité. Pas uniquement un grand marché, mais en même temps, un espace de liberté, de progrès et de solidarité. L'intégration de la Charte des droits fondamentaux dans le projet de constitution européenne est absolument le point d'orgue du Xe congrès de la CES. Mais, là, on n'est pas encore au clair. C'est encore une question qui reste à trancher. Nous demandons que cette charte soit définitivement intégrée avec pleine valeur juridique dans la constitution européenne. C'est, pour nous, une demande non négociable. »

Auteur: Omar Mounir
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