Echec de la privatisation de Cesky Telecom

Telecom

Mardi, les derniers espoirs de privatiser le plus grand opérateur tchèque de lignes téléphoniques fixes, Cesky Telecom, se sont envolés. Le conseiller gouvernemental pour sa privatisation, JP Morgan, a annoncé au Premier ministre, Vladimir Spidla, qu'il recommandait l'arrêt de la vente.

Mardi, les derniers espoirs de privatiser le plus grand opérateur tchèque de lignes téléphoniques fixes, Cesky Telecom, se sont envolés. Le conseiller gouvernemental pour sa privatisation, JP Morgan, a annoncé au Premier ministre, Vladimir Spidla, qu'il recommandait l'arrêt de la vente. En effet, la société Telsource, qui devait vendre ses actions en commun avec l'Etat, n'est pas d'accord avec la somme offerte par l'acheteur éventuel, Deutsche Bank, pour ses 27 % des actions. Pour le ministre des Finances, Bohuslav Sobotka, cela signifie la fin de la privatisation : « L'état actuel des choses ne permet pas la vente de Telecom, à des conditions intéressantes pour l'Etat ». Ce dernier va donc être obligé de trouver une alternative. Le gouvernement pense augmenter, encore, son influence dans cette société : changer le directeur et le modèle de direction du plus gros opérateur de lignes téléphoniques fixes, en Tchéquie.