Conséquences des élections européennes

Petr Mares, photo: CTK

Les résultats des élections européennes et leurs conséquences font la une de la presse tchèque. On évoque surtout la débâcle électorale du Parti social-démocrate, formation principale de la coalition gouvernementale tchèque, qui, avec 9 % des voix, n'a obtenu que deux sièges au Parlement.

Petr Mares,  photo: CTK
On spécule sur une éventuelle reconstruction voire la chute du gouvernement, on évoque la possibilité de législatives anticipées, l'opposition appelle le cabinet à procéder au vote de soutien à la Chambre des députés. Toujours est-il que ces élections ont déjà leur première victime politique, Petr Mares, qui a renoncé au poste de chef de l'Union de la liberté, formation faisant partie la coalition gouvernementale.

Au milieu de ce brouhaha post-électoral, le Premier ministre et chef de la social-démocratie Vladimir Spidla tente de garder le calme. Il refuse le vote de la motion de soutien mais ne minimise pas les problèmes de son gouvernement et de son parti. Il a déjà convoqué pour le 11 juillet prochain une session extraordinaire du comité exécutif central de la social-démocratie qui doit poser la question de confiance des membres du parti vis-à-vis de leur chef. Une réaction du vice-président du parti, Zdenek Skromach, pour qui les résultats électoraux et la situation au sein de la social-démocratie sont aussi les sujets d'un débat houleux qui commence dans les régions:"Ce n'est pas tard parce que il faut d'abord que se réunissent les conférences des organisations du parti dans les régions. La direction du parti se réunira ce samedi.. Je crois que la date de la session du Comité exécutif est bien choisie."