Conférence intergouvernementale de Rome

Conférence intergouvernementale de Rome, photo: CTK

La capitale italienne, Rome, a été le théâtre, ce week-end, de la Conférence intergouvernementale de l'Union européenne. Au programme : la Constitution européenne. Le résultat ? L'élargissement de l'Union européenne va se poursuivre et 25 chefs de gouvernement présents, de quinze pays membres et de dix pays qui deviendront membres de l'Union en 2004, ont manifesté leur volonté d'adopter la Constitution européenne, même au prix de compromis.

Conférence intergouvernementale de Rome,  photo: CTK
La capitale italienne, Rome, a été le théâtre, ce week-end, de la Conférence intergouvernementale de l'Union européenne. Au programme : la Constitution européenne. Le résultat ? L'élargissement de l'Union européenne va se poursuivre et 25 chefs de gouvernement présents, de quinze pays membres et de dix pays qui deviendront membres de l'Union en 2004, ont manifesté leur volonté d'adopter la Constitution européenne, même au prix de compromis. Elle devrait voir le jour au début de l'année 2004, justement. La délégation tchèque était conduite par le Premier ministre, Vladimir Spidla, pour qui le Sommet de Rome a été un bon début. A l'issue de la conférence, le chef du gouvernement tchèque déclarait :

« J'ai exprimé la volonté de la République tchèque de contribuer au succès de la conférence, jusqu'à sa fin. En même temps, j'ai tenu à mettre l'accent sur le fait que la qualité du texte de la Constitution était plus importante que le temps qu'on mettra à l'adopter ».

Silvio Berlusconi et Vladimir Spidla,  photo: CTK
Le Premier ministre tchèque apprécie surtout le fait que les délégations présentes aient exprimé leur opinion d'une manière précise, tout en laissant la place aux compromis. A propos des grands et des petits, au sein de l'Union, et de la formation d'un groupe de quinze pays qui seraient le contrepoids des grands fondateurs, le chef du gouvernement affiche un calme mesuré. D'après lui, des groupes et des coalitions se forment constamment pour trouver la solution aux différents problèmes qui apparaissent. Pour Vladimir Spidla, c'est le style de vie de l'Union. Il a aussi proposé, dans son intervention, de discuter d'autres points que ceux proposés par la présidence italienne. Cela concerne, d'ailleurs, le mandat du gouvernement tchèque, qui n'est pas définitif. D'ici à la fin de la Conférence intergouvernementale, il peut être modifié, selon les besoins. Concernant un éventuel référendum tchèque sur l'adoption de la Constitution européenne, comme le réclament les partis de l'opposition, le Premier ministre pense que cela dépendra du caractère du texte adopté. Si l'importance du texte de la Constitution européenne, après toutes les modifications qui seront adoptées, dépasse largement le cadre des textes des traités existants, il pense qu'un référendum serait souhaitable.