Campus France au salon Gaudeamus : chercher son avenir en France, pourquoi pas ?

Photo: Campus France

Le salon Gaudeamus, forum d’orientation sur l’enseignement supérieur destiné aux lycéens et étudiants tchèques a ouvert ses portes aujourd’hui à Prague. Pendant deux jours les jeunes Tchèques pourront chercher leur avenir parmi les stands, et pourquoi pas sur celui de Campus France, l’agence chargé de promouvoir l’enseignement supérieur français à l’étranger.

Photo: Campus France
L’agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale, autrement dit Campus France, dispose de 141 « Espaces » et 39 antennes dispersés dans 110 pays, et parmi eux, l’espace de République tchèque installé à Prague et Brno. Chargé d’encourager la mobilité étudiante et d’orienter les Tchèques potentiellement intéressés à travers l’offre universitaire française, Campus France République tchèque ne manque pas depuis plusieurs années de participer aux deux salons Gaudeamus qui se tiennent à Prague fin janvier et à Brno en novembre. Barbara Šilhan est responsable de Campus France à Prague et assurera la tenue du stand pendant les deux jours du Salon, évènement majeur de l’année.

« L’espace de Prague y participe depuis quatre ou cinq. C’est l’une de nos actions majeures pendant l’année. Il y a d’abord Gaudeamus à Brno puis à Prague. C’est difficile d’évaluer l’impact que ça a, mais on a toujours beaucoup de visiteurs et je pense qu’il faut être présent pour cet évènement à Prague. »

Avec 883 nouveaux étudiants pour l’année scolaire 2011-2012, la France est la deuxième destination favorite des étudiants tchèques après l’Allemagne. Marquant leur préférence pour les sciences humaines, ces jeunes tchèques vont ainsi chaque année grossir les rangs des universités, comme la Sorbonne qui propose un pôle de recherche en langue slave et un bureau d’études tchèques, ou encore ceux des Grandes Ecoles comme Sciences Po qui dispose à Dijon d’un campus centre et est-européen. A l’inverse les sciences dures ne font apparemment pas beaucoup rêver malgré le double-master « ingénierie de systèmes interactifs : électronique et informatique » entre l’Université technique de Liberec et l’Université Paul Sabatier de Toulouse.

Photo: Archives de CRo7
« Selon les dernières statistiques, ce sont les sciences humaines qui attirent le plus, les sciences économiques et sociales ensuite, puis les études de droit et de sciences politiques. Les filières vraiment à la traîne concernent le sport, la santé et les matières scientifiques. »

De quoi justifier le travail de Campus France, qui ne s’occupe pas seulement de publicité mais aussi de l’aide au départ avec la gestion des bourses et l’orientation à travers les différents programmes d’échanges comme Erasmus et Copernic. Il existe également un certain nombre de possibilités spécifiques pour la République tchèque tels que l’opération « un an en France » ou les double-masters franco-tchèque Brno-Paris Tech, Plzeň-ESIEE Paris, České Budějovice-Paris Descartes, et bien d’autres. En français ou en anglais l’offre est foisonnante pour les francophiles, qui peuvent essayer de s’y retrouver grâce au site internet de Campus France en République tchèque, ou via les différentes interventions auxquelles participent Barbara Šilhan et ses collègues chaque année.

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« On essaye de faire de la publicité et de l’espace un peu partout dans les facultés et auprès des associations étudiantes. Mon collègue de Brno et moi-même participons aussi à beaucoup d’actions dans les universités avec les journées Erasmus ou les Study Abroad Fair, qui sont autant d’occasions de nous rencontrer. »

Etudier en France, oui ; et pourquoi pas même s’y installer ? Si les étudiants tchèques sont de plus en plus nombreux chaque année à partir étudier en France, ils sont également de plus en plus nombreux à y vivre : en 2011 le ministère français des Affaires étrangères estimait à 35 000 le nombre de Tchèques résidants sur le territoire.