Quelques réactions au sommet de Copenhague

Quelques réactions en Tchéquie à l'élargissement de l'Union décidée ce vendredi à Copenhague. Le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a déclaré lors d'une conférence régionale de la social-démocratie, que chacun des militants doit se rallier à la campagne pour le référendum sur l'intégration de la Tchéquie à l'Union européenne.

Prime Minister Vladimir Spidla,  photo: CTK
Quelques réactions en Tchéquie à l'élargissement de l'Union décidée ce vendredi à Copenhague. Le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a déclaré lors d'une conférence régionale de la social-démocratie, que chacun des militants doit se rallier à la campagne pour le référendum sur l'intégration de la Tchéquie à l'Union européenne.

Comme évaluation approximative de la date d'instauration de l'euro en tant que monnaie de la Tchéquie, le Premier ministre parle de l'horizon 2009 voire 2011. Aucun terme n'est encore décidé, a-t-il dit à la presse. Il estime que l'intégration de l'Europe monétaire est une chose compliquée pour la Tchéquie. Mais il la voit comme une nécessité.

Quant à Ramiro Cibrian, en tant que président de la délégation de l'Union européenne à Prague, il a surtout parlé argent aux journalistes. « L'argent, a-t-il dit, la Tchéquie le recevra des caisses de l'Union. Mais ce n'est pas le plus important, le plus important est qu'elle aura une voix comme tout autre Etat ».

Des experts du pays considèrent que les diplomates tchèques ont bien négocié le dossier de l'admission. Ce n'est en tout cas pas l'opinion du président de l'Union des agriculteurs tchèques, Bohumir Dufek, qui, lui, parle de « vendredi noir pour l'agriculture tchèque », estimant que les conditions d'admission ne permettront pas à cette agriculture de « prospérer ».

Auteur: Omar Mounir
lancer la lecture