La Tchéquie au Sommet de l'U.E. à Copenhague

Sommet de l'Union européenne, à Copenhague

Le Sommet de l'Union européenne, à Copenhague, devrait devenir historique pour la République tchèque. Il commence ce jeudi soir. Les enjeux de ce sommet.

Sommet de l'Union européenne,  à Copenhague
Pourquoi le Sommet de l'Union européenne, à Copenhague, pourrait-il devenir historique pour la République tchèque ? Il se déroule à la fin de la présidence danoise de l'Union, et c'est à ce sommet que les dix pays candidats, dont la République tchèque, devraient clore les entretiens d'adhésion et recevoir l'invitation à l'entrée à l'Union européenne. Au programme de jeudi soir, déjà, des dîners de travail entre les représentants des pays candidats et ceux des pays membres. Le principal se joue vendredi, lors de réunions de travail individuelles des représentants des pays membres avec les représentants des différents pays candidats. A Copenhague, la République tchèque est représentée par son Premier ministre, Vladimir Spidla, son ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, et le négociateur à l'adhésion, Pavel Telicka. Qu'ont-ils emporté dans leurs bagages ? Pavel Telicka affirme : « A Copenhague, il s'agira de l'argent qui sera versé comptant. Il existe, pourtant, des réserves ». Cyril Svoboda est optimiste : « Nous avons accepté les conditions de l'Union dans le chapitre Agriculture, mais seulement si nous obtenons plus d'argent à Copenhague ». Pour Vladimir Spidla, c'est de lui, Premier ministre, que dépend la position de la Tchéquie. Acceptera-t-il les conditions d'adhésion proposées par Bruxelles ? Rappelons que l'entrée à l'Union européenne est le chapitre principal du programme gouvernemental. La délégation tchèque ne cache pas qu'elle compte encore proposer des possiblités d'amélioration de la position de la Tchéquie, après son entrée à l'Union européenne. En effet, dans le pays, les mécontents sont nombreux, députés ou agriculteurs...