Donner des réponses aux questions des auditeurs

Répondre aux questions des auditeurs de Radio Prague est l’un des objectifs de l’émission que nous vous proposons d’écouter dans les minutes suivantes.

M. Jean-Marie Monplot est l’auteur d’une des lettres que nous avons cette fois-ci reçues et dans lesquelles nos auditeurs nous ont posé toutes sortes de questions concernant la République tchèque. En voici un extrait:

« Bonjour chers amis de Radio Prague, toujours fidèle à vos émissions que j'écoute avec autant de plaisir, je vous envoie quelques rapports d'écoute réalisés récemment ; à cet envoi je joins également quelques photos de mes voyages en Bretagne où je fais connaître le patrimoine français avec mes émissions radioamateurs, mon indicatif étant F5NLX... D'ailleurs j'en viens à une question sur les radioamateurs dans votre pays, ce hobby est-il connu des jeunes ou moins jeunes, faut-il passer un examen et licence auprès des administrations de télécommunications comme en France et doit on payer aussi une taxe annuelle pour faire de l'émission ? Merci de votre réponse, et je vous transmets toutes mes sincères amitiés à partager avec la rédaction française bien amicalement et à bientôt de vos nouvelles. »

A en juger d’après le nombre de licences octroyées, le nombre de radioamateurs en Tchéquie se situe à l’heure actuelle autour de 5 000. Il semble que ce hobby qui constitue un phénomène particulier de la sous-culture locale attire les jeunes un peu moins que dans le passé, bien qu’il ait toujours pour eux un certain attrait. Aujourd’hui, ceux-ci n’ont plus l’obligation d’être organisés au sein d’une association comme c’était le cas auparavant. En Tchéquie également, pour obtenir une licence d’émission, les radioamateurs doivent passer des examens prescrits par l’Office national de télécommunication.

Radio Prague a récemment informé ses auditeurs de ce que la République tchèque aurait désormais également un nom court officiel, Česko en tchèque, Czechia en anglais, Tchéquie en français. Parmi les réactions qui n’ont pas tardé à surgir de la part de nos auditeurs, citons celle de M. Alain Picard dans laquelle nous avons pu lire :

« Il y a quelques années, au Centre Tchèque de Paris de la rue Bonaparte, une Morave m’avait expliqué que ‘Tchéquie’ ne pouvait pas convenir pour nommer le nouvel État né le 1er janvier 1993, puisque ce mot désignait la seule Bohême, excluant la Moravie et la Silésie. Dans l’argumentaire du site actuel (version anglaise) du ministère des Affaires étrangères sur ce sujet, l’opinion ci-dessus est classée parmi les ‘mythes’ (le numéro 11) concernant la ‘Tchéquie’. Pourriez-vous me dire si, actuellement, les Moraves sont d’accord avec cette affirmation du ministère des Affaires étrangères ? En discutent-ils ou sont-ils indifférents à la question? Par ailleurs, mon informatrice m’avait aussi affirmé que le débat Tchéquie /République tchèque avait eu lieu en 1992 et donc que ’Tchéquie’ avait été refusé. Cette discussion a-t-elle bien eu lieu et pourquoi s’est-elle conclue au profit de ‘République tchèque’? Continuez à nous informer si bien sur la réalité, passée et présente, de la République tchèque/Tchéquie. »

Il est vrai que la discussion menée dans le but de trouver un intitulé court pour la République tchèque est de longue date, car elle a démarré presque dès le lendemain de la partition de l’ex-Tchécoslovaquie, en 1993. Au fil des années, l’expression Česko a été adoptée dans la communication courante par une grande partie de la population, avant de l’être officiellement, il y a quelques jours, par la représentation tchèque. Il est aussi vrai qu’il existe en Moravie, partie est du pays, outre les habitants qui sont indifférents, des opposants fervents à l’égard de cette nouvelle appelation du pays. Une centaine d’entre eux en ont témoigné samedi dernier en se réunissant à Brno, capitale de la région, pour manifester leur désaccord. Pour trouver plus d’explications se rapportant à l’adoption de la version courte officielle de la République tchèque, vous pouvez consulter sur notre site les Faits et événements de ce 15 avril qui a apporté plus de détails à ce sujet.

M. Paul Jamet nous a envoyé cinq rapports d’écoute en y ajoutant les quelques mots que voici :

Photo illustrative: stockimages / freedigiralphotos
« En ce 1er avril, c’est l’occasion de vous suggérer de nous parler du 1er avril en République tchèque. Cette journée donne-t-elle l’opportunité de faire des blagues, des canulars y compris dans les médias ? Croyez-moi, ma question est très sérieuse ».

Et bien oui, tout indique que la date du 1er avril est perçue en France et en Tchéquie de façon identique. Même chez nous, c’est en effet une occasion pour toutes sortes de blagues, de plaisanteries et de surprises dont surtout les enfants et les jeunes profitent. Les médias quant à eux n’ont pas l’habitude de s’y joindre, à l’exception de certaines chaînes privées.

Plusieurs rapports d’écoute nous ont été envoyés, comme presque chaque mois d’ailleurs, par notre auditeur japonais. M. Osamu Aikawa qui y a ajouté une petite note météorologique :

« Les fleurs de cerisier ont commencé à pousser. Sur les surfaces de l'étang et du lac ont flotté les pétales d'un grand nombre de ces belles fleurs. Ceci est appelé un ’radeau de fleur’. A partir du printemps, la saison devient ici transitoire en début d'été ».

La crise migratoire demeure un sujet qui est toujours présent dans les courriels de nos auditeurs. Dans sa missive datée du 21 mars, M. René Durand qui suit régulièrement et de près l’actualité politique a noté :

« L’Union européenne peine à se mettre d’accord sur le problème des réfugiés et sur bien d’autres. Je crois que c’est Churchill qui disait, en parlant de la France, un pays où il y a 300 sortes de fromages, ça doit être ingouvernable, une Europe où il y a 28 gouvernements, ça doit être pareil. »

Nous avons le plaisir de citer également un extrait de la sympathique lettre qui nous a été adressée le 25 mars par M. Gilles Gauthier et dans laquelle nous avons pu lire :

Photo: L'Armée tchèque
« Là nous partons une petite semaine se reposer en Vendée chez un camarade d'armée, un ami, presqu'un frère, car s'il n'y a pas de lien de parenté, on se considère comme des frères. Du temps du service militaire pour nous deux, cela durait un an et c'était grandement assez pour moi. Pouvez-vous parler du service en République tchèque ?... Mes amitiés à toute l'équipe. »

En République tchèque, le service militaire obligatoire a été aboli en 2005 et, depuis, le pays possède une armée professionnelle... Avec cette dernière réponse, nous espérons avoir réagi à toutes les questions que nos auditeurs nous ont posées dans leurs lettres. Merci à vous tous, chers amis, que j’ai eu le plaisir de citer dans cette émission mensuelle, merci également à ceux d’entre vous qui nous avez envoyé des rapports d’écoute, dont en particulier M. Pascal Tardy de France et M. Rachid Ouanougha d’Algérie qui nous a de même exprimé sa reconnaissance pour « tous les programmes que nous offrons ».


Et comme d’habitude, je vous invite à tester vos connaissances sur la République tchèque en vous présentant la question du mois qui est cette fois-ci la suivante :

Qui a été élu meilleur sportif tchèque de l’année 2015 ?

Je rappelle que parmi les bonnes réponses, 6 vainqueurs seront tirés au sort et recevront un prix. Envoyez vos réponses avant la fin du mois à l’adresse suivante : [email protected]