Jan Stork

Jan Stork

Rares sont les informations sur les aviateurs tchèques qui ont combattu en France, pendant la Première Guerre Mondiale. La source de description peut-être la plus détaillée de leurs activités, provient de la part du pilote Hofmann, pratiquement le seul à avoir tenu un journal. Il était également en correspondance régulière avec ses compatriotes habitant Paris. L'aviateur Jan Stork faisait partie de l'équipe des volontaires tchèques engagés à la légion étrangère, qui par la suite a obtenu un diplôme de pilote à l'Ecole d'aviation à Pau .

Jan Stork
Rares sont les informations sur les aviateurs tchèques qui ont combattu en France, pendant la Première Guerre Mondiale. La source de description peut-être la plus détaillée de leurs activités, provient de la part du pilote Hofmann, pratiquement le seul à avoir tenu un journal. Il était également en correspondance régulière avec ses compatriotes habitant Paris. L'aviateur Jan Stork faisait partie de l'équipe des volontaires tchèques engagés à la légion étrangère, qui par la suite a obtenu un diplôme de pilote à l'Ecole d'aviation à Pau .

Jan Stork est né le 27 décembre 1892, à Ulice u Stribra, en Bohême occidentale. Jardinier de son métier, il s'est engagé à la légion étrangère en août 1914, à Paris. Il rejoint la compagnie d'infanterie NAZDAR, formée en France, uniquement de volontaires tchèques. La première année de la guerre, Jan Stork faisait partiedu corps du Ier Régiment Etranger au front d'Artois. Blessé dans une bataille à Arras, il est soigné à l'hôpital de Lyon. Apparemment, les femmes françaises de la Croix-Rouge étaient très attentionnées vis-à-vis des volontaires tchèques blessés. A l'époque, le pilote sous-lieutenant Milan Rastislav Stefanik désirait former une escadrille slave, rêve qui ne s'est jamais réalisé à cause des problèmes organisationnels. A cet effet, il est venu trouver des volontaires tchèques. Impulsion qui initiera Jan Stork, encore avec trois de ses collègues, à déposer la demande d'admission à l'Ecole d'aviation à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Il est admis en décembre 1915 et suit un cours de perfectionnement.

Jan Stork
L'entraînement à l'Ecole d'aviation était difficile, mais grâce aux qualités indispensables pour une carrière de pilote, le calme, le courage, une bonne santé, l'assiduité, Jan Stork et ses compatriotes ont réussi à passer les examens avec d'excellants résultats. Au cours d'un vol d'essai, sur une distance de 200 km, l'aviateur est obligé de faire un atterrissage forcé. La blessure à la main droite ne l'empêchera pourtant pas d'obtenir son diplôme de pilote, en mars 1916. Il adoptera le nom de Jean Loustau. Les aviateurs tchèques, dont Jan Stork, étaient entre autres envoyés au camp d'aviation de l'Etang de Cazaux, à Lyon, au Bourget, à Plessis-Belleville. Ensuite, Jan Stork faisait partie de l'Escadrille n° 26, puis n° 74. Il a obtenu le grade de sergent-pilote à la R. G. aéronautique au Bourget et caporal pilote à l'escadrille 74. En décembre 1917, l'engin de l'aviateur qui volait surtout sur les avions de chasse Nieuport, est abattu. Jan Stork, passe la dernière année de la guerre auprès du 88ème Régiment d'Infanterie. Il est démobilisé en 18 février 1919, en France. Un ordre de paiement de l'indemnité fixe de 250 francs lui a été remis par le 26ème Régiment de chasseurs à pied.

Jan Stork a été décoré de la Croix de guerre tchécoslovaque, française et belge. Il était chevalier de l'Ordre de Leopold II.

Jan Stork
Après la guerre, Jan Stork n'a pas suivi une carrière militaire. Il a assumé la fonction d'expéditionnaire en chef auprès des chemin de fer nationaux, dans la région de Plzen, en Bohême occidentale. La trace de l'aviateur, ainsi que le cours de sa vie privée et professionnelle se perd en 1937. La date du décès est restée inaccessible car, conformément à la Loi sur le registre d'état civil, la Mairie d'arrondissement de Plzen est autorisée à fournir les informations sur les dates de décès uniquement aux parents de première ligne ou à la base d'un plein pouvoir certifié par un membre de la famille du défunt.

Les informations supplémentaires, pourraient éventuellement se trouver au Service historique de l'armée de terre ou au Service aéronautique à Vincennes, en France.