Infos du jour

0:00
/
0:00

En visite à Prague, la présidente coréenne a fait part de l’intérêt de son pays pour l’achèvement des centrales nucléaires tchèques

La Corée du Sud avec la société Doosan Industries propose à la République tchèque d’achever la construction de ses centrales nucléaires à Temelín (Bohême du Sud) et Dukovany (Moravie du sud-ouest) et de lui vendre des hélicoptères militaires. Inversement, la République tchèque pourrait remporter différents appels d’offres sur le marché coréen, notamment pour la livraison de certaines technologies de pointe comme les nanotechnologies. C’est ce qu’ont indiqué la présidente coréenne Park Geun-hye et son homologue tchèque Miloš Zeman, qui se sont rencontrés à Prague ce mercredi. En marge de cette réception au Château de Prague, les délégations ministérielles des deux pays ont signé plusieurs mémorandums visant à favoriser la coopération bilatérale dans les domaines de la science, de la santé, de l’industrie et de la culture. Park Geun-hye a ainsi entamé la partie officielle de sa visite de quatre jours en République tchèque, au cours de laquelle elle participera entre autres au sommet des pays du Groupe du Visegrád (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie). La Corée du Sud a déjà effectué une trentaine d’investissements de l’ordre de près de trois milliards d’euros en République tchèque et de nouveaux projets seront annoncés dans les prochains jours. Après l’Allemagne et le Japon, la Corée est le troisième plus important investisseur étranger en République tchèque.

Energie : la République tchèque ne s’opposera pas à l’extension du gazoduc Nord Stream

Contrairement à sept autres pays européens, la République tchèque ne s’opposera pas, comme elle l’avait envisagé, au projet d'extension du gazoduc Nord Stream, reliant la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique. La décision a été prise lors du Conseil des ministres ce mercredi. La Slovaquie, la Pologne et cinq autres pays ont interpellé la Commission européenne en début de semaine estimant que cette extension, également critiquée par le Premier ministre Bohuslav Sobotka, n’est pas dans l’intérêt de l’UE, qu’elle risque de déstabiliser davantage l’Ukraine et qu’elle aura des retombées négatives également sur la sécurité énergétique des pays concernés et de l’ensemble de l’Europe centrale et de l’Est. Dans une lettre adressée lundi à la Commission, ces pays appellent donc à un débat sur la question et à une préservation de la voie de transport à travers l'Ukraine. En septembre, un ensemble de sociétés européennes ont signé un accord avec Gazprom pour étendre son gazoduc Nord Stream en Allemagne tout en contournant l'Ukraine.

Le Conseil de l’Europe appelle la République tchèque à favoriser la pratique de l’allemand et du romani

Le Conseil de l’Europe a appelé la République tchèque à intensifier ses efforts visant à la protection et au soutien des langues régionales ou minoritaires et des cultures qu’elles représentent, en tant que parties intégrantes du patrimoine culturel du pays. Dans le cas de la République tchèque, il s’agit notamment de l’allemand et du romani. Le Comité des ministres du Conseil a adopté une liste de recommandations sur l'application de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Il demande par conséquent aux autorités tchèques notamment de modifier la législation relative aux commissions des minorités nationales de manière à ce qu’elle n’empêche pas la mise en œuvre de la Charte dans le domaine de l’éducation ; adoptent une politique structurée de protection et de promotion de l’allemand et du romani, et créent des conditions favorables à leur utilisation dans la vie publique ; prennent des mesures résolues afin de proposer des cours en allemand ou d’allemand en tant que langue minoritaire, en coopération avec les locuteurs d’allemand ; et enfin prennent des mesures résolues en vue de proposer des cours de romani dans l’enseignement ordinaire, en coopération avec les locuteurs de romani.

L’Armée tchèque va augmenter les effectifs de ses réserves opérationnelles

L’Armée tchèque va former de nouvelles unités de réserves opérationnelles, dans lesquelles serviront entre autres des médecins. Tandis que certains corps seront élargis, d’autres seront créés comme par exemple au Centre de protection biologique, un hôpital militaire spécialisé dans les maladies infectieuses dangereuses. L’information a été communiquée par le chef d’Etat-major de l’armée, Josef Bečvář, ce mercredi. Selon ces plans, le nombre de réservistes militaires devrait passer de 1 250 à 5 000 d’ici à 2025 et permettraient de compléter l’armée professionnelle.

Le gouvernement tchèque soutient une directive européenne devant faciliter la présence des femmes dans les conseils des sociétés

Ce mercredi, le gouvernement tchèque a approuvé une directive de la Commission européenne visant à contraindre les entreprises à faciliter la présence des femmes dans les conseils de ces sociétés et l’accès des femmes aux postes de décision. Cette directive entend porter à 40 % la proportion des femmes aux postes d’administrateurs non exécutifs dans les sociétés cotées en bourse, à l’exception des petites et moyennes entreprises. Le premier ministre Bohuslav Sobotka a annoncé l'information sur son compte twitter, précisant que le vote n'avait pas été à l'unanimité au sein du cabinet.

Accouchement à domicile : deux Tchèques font appel de la décision de la CEDH

La Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg va à nouveau se pencher de mercredi sur la plainte de deux femmes tchèques, concernant l'accouchement à domicile. En décembre 2014, la CEDH avait rendu un arrêt de chambre dans l’affaire dite Dubská et Krejzová contre la République tchèque. L’affaire concernait l’impossibilité en droit tchèque d’accoucher à domicile avec l’aide d’un professionnel de la santé. Les deux requérantes avaient décidé de porter plainte contre la République tchèque. L'arrêt de la CDEH de décembre 2014 estimait alors qu'il n'y avait pas eu violation de leurs droits et les États jouissaient d’une ample marge d’appréciation pour réglementer cette question. Jugée en appel ce mardi, cette affaire donnera lieu à une décision définitive.

L'abandon de la candidature de Hambourg aux JO 2024 complique le transfert des ports tchèques

Les habitants de Hambourg ont rejeté, dimanche, la candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques d’été en 2024 avec 51,7 % des votes favorables au « non » au référendum organisé dans la ville. Ce rejet complique significativement le projet de transfert des ports tchèques de la ville hanséatique. La République tchèque a en effet un débouché maritime dans la grande ville portuaire du nord de l'Allemagne. Ces zones portuaires tchèques font l’objet d’un bail emphytéotique avec la ville, sur la base du Traité de Versailles. Récemment, des négociations avaient été entreprises entre le gouvernement tchèque et Hambourg car la ville souhaitait récupérer ces espaces dans l'optique des divers aménagements prévus pour les JO. Les ports tchèques étant en mauvais état et la République tchèque ayant cependant décidé de réactiver leur usage, elle avait répondu favorablement à l'idée d'un échange d'espaces. "Nous devons à nouveau entamer de nouvelles négociations avec Hambourg," a annoncé Dan Ťok, le ministre tchèque des Transports. La République tchèque souhaite investir dans ses ports à hauteur de 150 millions de couronnes.

Le moral économique des Tchèque est stable

La population tchèque reste partagée en deux grands groupes quand il s’agit d’évaluer la situation économique du pays. Selon un sondage réalisé en novembre par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), 29% des personnes interrogées se disent satisfaites, voire même très satisfaites. Il s’agit du taux le plus élevé depuis le début de l’année 2006. Inversement, 30% de Tchèques ont une opinion inverse, tandis que deux tiers pensent que la situation n’est ni bonne ni mauvaise. Il s’agit de résultats sensiblement identiques à ceux des mois précédents. A noter que 44% des ménages qualifient de « bon » leur niveau de vie, seuls un peu moins de 20% le qualifiant de mauvais.

Le Vendredi saint sera bien un jour férié supplémentaire en République tchèque à compter de 2016

Le Vendredi saint deviendra bien un jour férié en République tchèque à compter de l’année prochaine. Après la Chambre des députés en octobre, le Sénat a adopté à son tour, ce mercredi, le projet de loi allant dans ce sens présenté par les chrétiens-démocrates, plus petite des trois formations de la coalition. Le Vendredi saint est déjà un jour férié dans trois des quatre pays voisins de la République tchèque : l’Allemagne, l’Autriche et la Slovaquie. Il l’était également en Tchécoslovaquie jusqu’en 1951, lorsqu’il a été supprimé par le régime communiste. Actuellement le calendrier tchèque comporte déjà douze jours fériés.

Le mois de novembre a été particulièrement doux en République tchèque

Comme en 2014, le mois de novembre a été exceptionnellement doux cette année encore en République tchèque. Avec 5,7 °C, la température moyenne a été supérieure de 3 °C aux normales de sur le long terme, a informé l’Institut hydrométéorologique tchèque ce mercredi. Toutefois, le record de l’année dernière n’a pas été battu. En novembre 2014, la température moyenne avait été de 6 °C. Pour autant, l’automne 2015, à savoir de début septembre à fin novembre pour les météorologues, est resté dans les normes avec une température moyenne de 8,9 °C pour les trois mois, contre 10 °C en 2014.

Météo

Après la dissipation de quelques brumes matinales, c’est un temps essentiellement couvert qui continue de régner sur l’ensemble du territoire ce jeudi, jour de la fête des Svatoslav et Svatoslava. Le soleil, à force de persévérance, fait néanmoins quelques apparitions dans le courant de l’après-midi, égayant ainsi quelque peu la fin de journée. Les températures varient entre 6 °C et 9 °C pour les maximales.