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Le président Miloš Zeman a nommé le nouveau gouvernement de Bohuslav Sobotka

Le président Miloš Zeman a nommé le nouveau gouvernement de Bohuslav Sobotka (ČSSD) ce mercredi après-midi. 95 jours après les élections législatives anticipées d'octobre dernier, la République tchèque a donc un nouveau cabinet, une coalition tripartite centriste réunissant sociaux-démocrates, représentants du mouvement ANO et chrétiens-démocrates. Les dix-sept ministres se sont retrouvés dans l'après-midi pour leur première réunion. La date à laquelle le cabinet demandera la confiance des députés n'est pas encore connue mais ce vote doit être réalisé 30 jours au maximum après la nomination du gouvernement, donc 30 jours à partir de ce mercredi. L'accord de coalition prévoit la fin de certains frais de santé, la hausse du salaire minimum et des pensions de retraite ainsi qu'un gel des impôts d'ici à 2015 avec l'objectif de respecter les critères de convergence imposés par Bruxelles, et notamment le fait de maintenir un déficit du budget de l'Etat inférieur à 3% du PIB.

Le nouveau gouvernement demandera la confiance aux députés autour du 18 février

Le nouveau gouvernement demandera la confiance aux députés autour du 18 février. C'est le premier ministre et leader social-démocrate Bohuslav Sobotka qui a fait cette annonce aux journalistes après la première réunion des ministres de son cabinet ce mercredi après-midi. La coalition tripartite peut compter sur le soutien de 111 députés à la Chambre basse du Parlement et devrait donc obtenir cette confiance sans difficulté. Les ministres ont également travaillé sur la mise en place d'un plan législatif et sur leur déclaration de politique générale. Leur prochaine rencontre aura lieu lundi.

Les quatre du groupe de Visegrád se réunissent pour discuter de la situation en Ukraine

Peu après la première réunion des ministres du nouveau gouvernement de Bohuslav Sobotka, ce dernier a pris la route de Budapest pour participer à une rencontre extraordinaire du groupe de Visegrád (Hongrie, République tchèque, Pologne et Slovaquie) sur la situation politique en Ukraine. Selon le premier ministre, la République tchèque pourrait défendre la position de l'Europe centrale et activement participer à définir celle de l'Union européenne sur les troubles qui agitent Kiev. Les pays du groupe de Visegrád ont déjà publié une déclaration commune dans laquelle ils appellent à la cessation des violences et à une résolution démocratique du conflit entre des opposants au président Ianoukovitch et ses partisans, favorables à un rapprochement avec la Russie plutôt qu'avec l'Union européenne.

Le gouvernement Rusnok, le plus longtemps en démission de l'histoire tchèque

Le premier ministre sortant Jiří Rusnok a remis l'agenda gouvernemental ainsi que l'une des sept clefs donnant accès aux joyaux de la couronne tchèque à son prédécesseur, le social-démocrate Bohuslav Sobotka. Jiří Rusnok lui a donné des conseils sur la façon de mener son cabinet. En retour le leader social-démocrate l'a remercié, a salué son action et considéré que son gouvernement dit "d'experts" a mené à bien son mandat. Ce cabinet Rusnok, nommé contre l'avis de tous par le chef de l'Etat Miloš Zeman, a été en démission durant 169 jours. Il s'agit d'un record pour la jeune République tchèque.

Le Sénat rejette la volonté de la Commission européenne d'encadrer la sécurité des centrales nucléaires

En accord avec le gouvernement sortant de Jiří Rusnok, les sénateurs ont refusé de donner leur aval à la volonté de la Commission européenne de prendre une nouvelle directive fixant un cadre à la sécurité des centrales nucléaires. La Chambre haute considère qu'il s'agirait d'une intrusion abusive de l'UE dans les prérogatives des Etats membres. Jiří Rusnok, avant de quitter son costume de premier ministre ce mercredi, a salué la décision des sénateurs. Il a cependant rappelé qu'il était peu probable qu'une majorité de pays membres de l'UE s'opposent à ce projet de directive, laquelle devrait poser les bases d'une agence européenne commune pour la sécurité de l'énergie atomique. La République tchèque compte deux centrales nucléaires et la société énergétique ČEZ étudie actuellement différentes offres pour agrandir l'une d'entre elles, celle de Temelín en Bohême du Sud.

Le nouveau ministre en charge des droits de l'homme Jiří Dientsbier veut revenir sur la "dérogation de Lisbonne"

Le ministre sans portefeuille en charge des droits de l'homme, le social-démocrate Jiří Dientsbier, veut demander l'annulation de la dérogation obtenue par la République tchèque lors de l'adoption du traité de Lisbonne, traité qui reprenait celui instituant une constitution pour l'Europe, refusé par référendum par les Français et les Néerlandais. Ratifié par le gouvernement et les deux chambres du Parlement, le nouveau texte devait être promulgué en 2009 par le président Václav Klaus, connu pour son aversion de l'Union européenne. Le chef de l'Etat avait donc conditionné sa signature à l'obtention d'une dérogation concernant la Charte des droits fondamentaux, dérogation qu'il avait obtenue. Pour Jiří Dientsbier, qui est également le chef du conseil législatif du gouvernement, revenir sur cette dérogation serait un geste symbolique fort qui poserait les bases de l'engagement de la République tchèque en faveur des droits de l'homme.

Scission au sein du parti SPOZ, la formation fondée par le chef de l'Etat

Le sénateur Vladimír Dryml, passé par plusieurs partis de gauche, a déclaré ce mercredi la scission du groupe de sénateurs qu’il préside, le groupe de sénateurs du Parti des droits des citoyens (SPOZ), formation fondée par le chef de l’Etat Miloš Zeman. Le sénateur a également annoncé la création d’un nouveau mouvement politique appelé « Obroda » (« Régénération »). La nouvelle formation sera basée sur une plateforme portant le même nom que celle qui existe déjà au sein du SPOZ depuis l’année passée. Dryml a été exclu du SPOZ en septembre 2013.

Prague : la fermeture d’une usine pharmaceutique entraîne la suppression de 275 emplois

La multinationale pharmaceutique Baxter a annoncé cette semaine la fermeture de son usine de fabrication de vaccins à Jevany près de Prague. En conséquence, ses 275 employés perdront leur emploi. L’entreprise a déclaré à l’agence de presse ČTK qu’elle se concentrerait désormais sur la fabrication de produits à base de plasma sanguin. La société Baxter était également censée fournir à la République tchèque des vaccins contre la grippe porcine, mais le gouvernement a renoncé à cet achat car, selon le ministère de la Santé, la firme n'était pas en mesure de garantir que le vaccin serait sans effets secondaires. En 2012, Baxter avait 51 000 employés à l’échelle mondiale et le volume de ses ventes avoisinait les 14 milliards de dollars (soit plus de 10 milliards d’euros).

Les Tchèques moins diplômés que les autres Européens

Dans la catégorie des 30 à 34 ans, les Tchèques sont moins nombreux à disposer d'un diplôme universitaire que les autres Européens des 28 pays membres de l'UE. En République tchèque, 24% des hommes et 30% des femmes de ce groupe d'âge sont en effet titulaires d'un diplôme du supérieur. Dans l'Union européenne, ce pourcentage s'élève à 33% pour les femmes et à 41% pour les femmes. Sur les 28 pays de l'Union, la République tchèque termine à la cinquième place en partant de la fin. En revanche, le taux de chômage des diplômés tchèques (3,2%) est le troisième moins élevé en Europe. Ces données, basées sur le troisième trimestre 2013, ont été publiées ce mercredi par l'Office tchèque des statistiques.

Tennis - Fed Cup : l'équipe qui ira défier les Espagnoles dévoilée

Petr Pála, le capitaine de l'équipe tchèque, a dévoilé les joueuses retenues pour disputer le premier tour de la Fed Cup en Espagne. Petra Kvitová, Lucie Šafářová, Klara Zakopalová et Andrea Hlaváčková se rendront donc à Séville pour y affronter l'équipe espagnole les 8 et 9 février prochains. L'Espagne a gagné deux des trois dernières oppositions entre les deux nations mais la dernière fois, en 2009, ce sont les Tchèques qui ont dominé leurs adversaires. L'équipe tchèque a remporté la compétition en 2011 et 2012.

Météo

Ce jeudi, jour de la fête des Robin, le jour gagne deux minutes sur la nuit. Beaucoup sont les Tchèques à ne pas percevoir la différence puisque tout le pourtour ouest de la Bohême et le sud de la Moravie restent couverts par des nuages menaçants. Ailleurs, des éclaircies sont attendues. Les températures maximales vont de -3° C à 1° C pour les maximales.