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Vaclav Havel à Vienne

Même si les questions liées à la centrale nucléaire de Temelin en Bohême du Sud et les fameux décrets Benes n'ont pas été à l'ordre du jour des entretiens du président Vaclav Havel avec son homologue autrichien, Thomas Klestil, ce jeudi, à Vienne, les deux chefs d'Etat n'ont pas pu les éviter comme ils en ont entretenu la presse par la suite. Tout en déclarant que la mise en service de la centrale de Temelin est liée à l'admission à l'Union européenne, Thomas Klestil estime que ce n'est pas pour autant une raison d'en faire un motif à embargo ou d'organiser en Autriche un référendum sur l'élargissement de l'Union. Quant à Vaclav Havel, il a déclaré que c'est là une question technique du domaine des seuls experts et qui ne doit pas devenir une source d'émotion utilisée comme instrument politique par des hommes d'Etat des deux pays dans des discours provinciaux et chauvins.

La privatisation de CEZ

La firme énergétique allemande E. ON AG s'intéresse à la privatisation du géant de l'énergétique tchèque CEZ. Mais plutôt que seule, dans le cadre d'un consortium qu'elle créerait à cet effet, apprend-on du porte-parole de la firme allemande à Munich. Bien que n'ayant pas voulu révéler l'identité du partenaire éventuel dans ce consortium, on sait, par le Financial Times, que cet associé serait la firme britannique British Energy and International Power.

Pour un meilleur contrôle des voitures volées

Les communistes tchèques sont convaincus que le commerce des voitures volées et leur importation en République tchèque pourraient être limités par l'appartenance de Prague à l'organisation CARIS de l'Union européenne, dont le but est la construction d'un réseau d'échange d'informations sur les documents des voitures et les permis de conduire. Selon le député communiste, Jaromir Kohlicek, il n'est pas possible d'évaluer les importations frauduleuses de voitures. La seule solution, à son avis, est l'appartenance à l'organisation CARIS.

Petr Pithart en arbitrage

C'est avec des applaudissements que les participants au blocus du ministère des Transports à Prague ont accueilli le président du Sénat, Petr Pithart, venu assister à la réunion entre les représentants des manifestants et le ministre des Transports, Jaromir Schling, au siège du ministère. "J'ai participé à cette réunion en tant qu'intermédiaire et négociateur, aucunement en tant qu'arbitre", a déclaré Pithart. A son avis, le différend entre les deux parties devrait être réglé par les deux commissions de travail qui vont se pencher sur les doléances des importateurs de voitures et des employés des auto-écoles.

Les Pragois et l'euro

Selon un intéressant sondage, plusieurs mois avant que la monnaie européenne n'ait cours forcé dans les 12 pays de l'Union, un citoyen pragois sur deux sait qu'à partir de janvier 2002, l'euro sera une monnaie unique dans ces pays. C'est ce qui ressort d'un sondage DEMA auprès de 313 personnes. Cependant, 79% des personnes interrogées ne savent pas à quoi ressemblera l'euro.

La bière plus chère ?

Une mauvaise nouvelle pour les nombreux buveurs de bière en Tchéquie, bientôt ils devront consentir plus de sacrifice pour avoir droit à leurs breuvage préféré. Le prix de la bière nationale en Tchéquie est, en valeur absolue comptée en euro, l'un des plus bas au monde, mais le coût de production est l'un des plus élevés. D'où cette déclaration du directeur commercial des Brasseries pragoises : "Si nous voulons fabriquer une bière de qualité et de type tchèque, l'augmentation des prix est inévitable."

La météo

Un courant froid attendu ce vendredi en Tchéquie. Ciel couvert avec possibilités d'averses locales. Températures de nuit de 11 à 7° ; de jour de 14 à 18°.

Auteur: Omar Mounir
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