Andrej Babiš entend former un gouvernement qui participera activement à
la réforme de l’Union européenne. C’est ce qu’a fait savoir le
leader du mouvement ANO, récent vainqueur des élections législatives, à
l’issue de sa rencontre, mercredi à Prague, avec Guy Verhofstadt, qui
préside le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour
l'Europe (ADLE) au Parlement européen.
A cette occasion, Andrej Babiš a indiqué qu’il ne voyait pas de raison
que la République tchèque ne puisse pas faire valoir avec davantage de
véhémence ses propres intérêts au sein de l’UE. De son côté,
l’ancien Premier ministre belge a souligné qu’il était important que
le nouveau gouvernement tchèque issu des élections ait une orientation
pro-européenne.
Les deux hommes ont convenu que tous les pays membres avaient le même
droit de participer au débat relatif à la forme que prendra l’UE à
l’avenir au même titre que la France et l’Allemagne. Le président de
l’ADLE, qui est le quatrième groupe le plus important au Parlement
européen, a expliqué que la réforme de l’UE devait englober la
coopération dans le domaine de la défense, une nouvelle position sur la
question migratoire ou encore les évolutions au sein de la zone euro. «
Le projet d’intégration européenne est une excellente chose notamment
parce qu’il nous assure la paix, mais ses problèmes ne sont pas résolus
depuis longtemps », a quant à lui déclaré Andrej Babiš.