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Parmi les plusieurs millions de personnes déplacées depuis le début du conflit syrien, des milliers d’Irakiens et de Syriens chrétiens ont dû fuir leurs foyers devant l’avancée de l’organisation de l’Etat islamique. Une centaine de ces réfugiés, 37 familles, pourront être accueillis en République tchèque ; c’est ce qu’a décidé le gouvernement tchèque ce lundi, accédant ainsi à la requête formulée par la fondation Generace 21, qui doit contribuer à faciliter leur installation dans le pays.

Angela Merkel devrait bientôt effectuer une visite en République tchèque. C’est ce qu’a annoncé Bohuslav Sobotka dans la presse ce mardi, tout en précisant qu’une date propice était à l’étude. Avec la Chancelière allemande, le Premier ministre souhaite discuter notamment de la crise migratoire et des positions opposées des deux pays sur la question des quotas. La République tchèque s’efforce de renforcer ses relations avec les pays voisins. Bohuslav Sobotka a ainsi apprécié l’évolution du point de vue d’Angela Merkel sur certains dossiers, comme celui de la protection des frontières extérieures de l’Union européenne. Les discussions devraient concerner également les échanges commerciaux, la modernisation de l’industrie, l’amélioration du dialogue tchéco-allemand ou encore le maintien de l’espace Schengen.

Les échanges entre les gouvernements tchèque et tunisien s’intensifient. Moins d’un mois après le passage à Prague du chef de la diplomatie Taïeb Baccouche, le ministre tunisien de la Défense et de la Justice par intérim a entamé à son tour, ce lundi, une visite de travail de trois jours en République tchèque. Si l’approfondissement de la coopération militaire, axe traditionnel des relations tchéco-tunisiennes, constitue un des principaux objets de la visite de Farhat Horchani, ce n’est cependant pas le seul. Frappée par le terrorisme et confrontée

La République tchèque est prête à mettre de nouveau ses policiers à disposition de la Hongrie si celle-ci la sollicite encore pour participer à la protection de sa frontière avec la Serbie, qui délimite l’espace Schengen. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Milan Chovanec, ce dimanche, lors de sa visite à la cinquantaine de policiers tchèques qui opèrent à Szeged, dans le sud-est de la Hongrie, une visite au cours de laquelle il s’est entretenu également avec son homologue hongrois Sandor Pinter. Depuis la mi-octobre, une vingtaine de soldats et une cinquantaine de policiers tchèques aident leurs collègues hongrois pour empêcher les migrants de franchir la frontière entre la Serbie et la Hongrie, le long de laquelle une clôture a été construite. La mission des policiers tchèques s’achèvera dans quelques jours. Par ailleurs, Milan Chovanec a confirmé que des policiers tchèques continueraient d’opérer en Slovénie en début d’année prochaine, ainsi que nouvellement en Macédoine à compter de février.

Le gouvernement débattra la semaine prochaine du projet du ministère de l’Intérieur concernant le transfert en République tchèque de 153 réfugiés chrétiens d’Irak. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre sur son compte twitter ce vendredi. La mesure, dont l’association Generace 21 est à l’origine, concernerait trente-sept familles contraintes de quitter leur domicile à cause de l’organisation de l’Etat islamique. Generace 21 est une organisation qui aide les chrétiens d’Irak et de Syrie. En juillet dernier, elle a présenté une liste de noms au gouvernement et attend depuis le feu vert de celui-ci. L’association prévoit de couvrir les frais de voyage des réfugiés si leur venue est autorisée. Dans ce cas, les réfugiés, qui se trouvent actuellement dans le camp d’Erbil et souhaitent vivre en République tchèque selon l’association, pourraient arriver dès le mois de janvier ou février prochain.

Il ne suffit pas d’avertir des risques que représente la crise migratoire, comme le fait le président Zeman, il convient aussi de proposer des mesures concrètes aux problèmes. Tel est en somme le message qu’a fait passer le Premier ministre dans un entretien accordé à la Radio tchèque et à l’agence de presse ČTK. Bohuslav Sobotka a discuté de la crise à Berlin dans le cadre du rassemblement du Parti social-démocrate d’Allemagne. Parallèlement, si le chef du gouvernement tchèque a affirmé comprendre que des gens puissent avoir ou ressentir des craintes vis-à-vis des réfugiés et de leur arrivée en Europe, il a déclaré que politiques et autres personnalités publiques ne devraient cependant pas succomber à la tentation du populisme en répandant la peur au sein de la population.

L’Armée tchèque entend renforcer sa présence au Mali, où elle opère depuis deux ans. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Bohuslav Sobotka, samedi, devant la Chambre des députés. Actuellement, les principales missions des soldats tchèques sont notamment de veiller à la protection du quartier général de la mission et d’assurer la formation de futurs soldats maliens.

Jeudi, à Prague, les pays du groupe de Visegrad ou V4 (République tchèque, Slovaquie, Pologne et Hongrie) ont catégoriquement refusé toute idée de « mini-Schengen », évoquée récemment par le président de l’Eurogroupe suite aux attentats de Paris et en lien avec la répartition des réfugiés. Ce sommet des pays du V4 a été aussi l’occasion d’accueillir la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye et d’envisager un développement des relations avec Séoul.

Alors que s’est ouverte la COP21, la conférence mondiale sur le climat, quelle est la position de la République tchèque concernant le réchauffement de la planète ? Lundi, à Paris, le Premier ministre Bohuslav Sobotka a affirmé considérer les changements climatiques comme une des principales menaces auxquelles le monde se devait de faire face. Soit. Mais si les émissions de gaz à effet de serre ont bien diminué de 33% entre 1990 et 2012 en République tchèque, son gouvernement, qui continue de prévoir une exploitation de la houille à hauteur de 11

Dimanche soir, les Européens et la Turquie ont signé à Bruxelles un accord censé constituer une solution pour maîtriser l’important flux migratoire auquel fait face l’Union européenne ces derniers mois. Les Vingt-huit se sont engagés à fournir une aide de 3 milliards d’euros à la Turquie pour s’occuper des quelque 2,2 millions de réfugiés syriens se trouvant sur son territoire. Opposée aux quotas migratoires, la République tchèque débloquera donc entre 11 et 15 millions d’euros en 2016, puis la même somme en 2017.